
Type : Novel
Genres : Science Fiction, Dystopian
Pays : USA
Auteur : Harry Harrison
Titre français : Soleil Vert
Publication : 1966
Lecture : du 2025/09/28 au 2025/09/30
Tandis que l’humanité s’apprête à entrer dans le troisième millénaire, la surpopulation est devenue telle que les ressources naturelles ne suffisent plus à couvrir ses besoins. La nourriture et l’eau sont rationnées, il n’y a plus de pétrole, plus guère d’animaux. Trente-cinq millions de New-Yorkais, pour la plupart sans emploi ni logement, se battent pour survivre. Andy Rush a un travail, lui. Tous les jours, avec les autres policiers de sa brigade, il part disperser les émeutes de la faim qui se produisent lors de chaque nouvelle distribution de nourriture de synthèse. Alors, qu’importe si un nabab aux activités louches s’est fait descendre? S’il parvenait à attraper le meurtrier, Andy le remercierait presque pour services rendus…
Je n’ai jamais vu le film mais étais spoilé sur sa fin et le vérité de ce qu’est “Soylent Green”. On a cette notion de nourriture appelée soylent dans ce livre, mais de ce que j’ai lu du synopsis du film, genre à part le setting dans le futur (même pas la même année), la ville, la surpopulation, un meurtre et cette nourriture, les deux n’ont rien à voir. Même les personnages ont des profils différents.
D’où le “basis for Soylent Green”, parce que là on est au niveau de Roger Rabbit niveau adaptation. Par contre en français, on a le titre Soleil Vert parce que le livre est sorti traduit la même année que le film en France, en 1974 (film de 1973). Et donc forcément on se dit que ça va être assez similaire alors qu’en fait pas du tout.
Par contre, vu qu’à par cette histoire de fin/vérité du film je n’en savais rien, du coup je n’ai pas été trop déçu du livre, bien qu’au bout de moment je me disais quand même “mais c’est quand que ces steaks reviennent sur la table ?” Eh bien jamais ! On a surtout une histoire policière en fil rouge avec un flic assez détestable, le personnage qui est à peu près décent meurt et les gens sont conditionnés à un point possible, pas capables de mettre d’eux-mêmes un frein à la catastrophe de la surpopulation. Et pire : le gouvernement qui au final fait toujours l’autruche.
A posteriori, possible que la “solution” du film puisse être une solution au problème passé la fin du livre…
#Harry Harrison #Lectures 2025