Type : Novel
Genres : Romance, Thriller
Pays : UK
Auteur : Daphné du Maurier
Titre français : Rebecca
Publication : 1938
Lecture : du 2025/07/30 au 2025/08/04
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’oeuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d’évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
L’ayant lu en anglais, j’ai eu d’entrée la puissance d’évocation du texte et sa noirceur.
Je ne mets pas mes notes ici parce que je ne sais pas vraiment noter et souvent je reste dans la moyenne, mais celui-là il a eu 5/5.
Le début est certes un peu lent mais ça se construit et la tension monte petit à petit, jusqu’à culminer au moment du bal en ce qui concerne ce qu’on va dire la première partie. Après le roman bascule sur quelque chose qui a quand même été sous-entendu si on prête attention et là il s’envole.
Juste impressionnant la façon de montrer l’emprise sur tous de cette femme décédée, et aussi le fait de ne pas voir les choses car on se convainc soi-même. Après sur toute la première partie il y a du tort de Maxim qui, d’accord, ne peut certainement pas tout lui révéler d’un bloc (déjà là elle apprend le plus important à peine 4 mois après leur mariage) mais bon, genre un soutien pour ne pas se sentir étouffée par l’omniprésence de Rebecca. Son caractère n’aide pas non plus parce que de mon côté j’avais envie de lancer le vase de fleurs à la tête du serviteur qui disait “Mme de Winter le mettait là”, sous-entendant que voilà, tu es chez Rebecca, pas chez toi, donc tu fais pareil.
Facile à dire (parce qu’en fait je n’aurais pas osé dire quelque chose non plus) car la nouvelle Mme de Winter n’est pas de ce monde de personnes plus qu’aisées et est timide et réservée.
D’ailleurs comme beaucoup je pense j’ai aimé ce passage où elle dit (extrait de la trad fr):
Je me demandais combien il y avait de gens en ce monde qui souffraient, et continuaient de souffrir, parce qu’ils n’arrivent pas à se départir de leur timidité et de leur réserve, et que, dans leur aveuglement et leur folie, ils construisent devant eux une immense muraille déformante qui leur cachait la vérité.
C’est vers le moment de bascule pour elle et c’est juste vrai, tant en ce qui la concerne que bien d’autres.
La fin aussi est juste incroyable. J’ai vu venir des choses dans le roman, dont la toute toute fin parce qu’en plus y’a un red flag de fou juste avant, mais le dernier twist à aucun moment je l’ai vu arriver. J’étais avec les personnages à attendre la chute.
Et heureusement que le début est sur le présent parce que c’est un arrêt brutal au niveau de la fin. Genre sur le coup je me suis demandé s’il ne me manquait pas un morceau, mais non. Et c’est parfait en fait quand on repense.
Pas vu le film d’Hitchcock. J’aimerais bien pour voir comment l’ambiance est retranscrite, mais en connaissant tous les twists je pense que c’est moins intéressant juste après la lecture. Je me le note quand même, d’autant que je vois qu’il fait quand même plus de 2h donc du temps pour bien retranscrire les choses.
J’essaierai de lire d’autres livres de cet auteur je pense. J’ai surtout vu passer The Rebecca Notebook and Other Memories qui m’intéresse vu que ça revient sur l’écriture de Rebecca, avec l’épilogue original. Mais je testerai aussi d’autres romans : )
#Daphné du Maurier #Lectures 2025