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C’était laborieux. Il est bien, bien que de base déjà moins entrainant que d’autres, mais en fait c’est le style qui est bloquant. Bloquant en anglais, je précise, parce que j’ai jeté un œil à la traduction que j’ai et c’est clairement bien plus fluide.

C’est certainement le style “journal” couplé au vocabulaire du 19ème. Quand il s’agit de description des choses ou des pensées directes de Margaret, ça va. Mais dès qu’on passe dans la redite de conversation, ça prend une tournure que je trouve beaucoup plus lourde en anglais qu’en français.

Ça reste un bon livre, avec vraiment une description précise de la prison, des façons de penser de cette période et un suivi du personnage de Margaret que l’on découvre peu à peu et qui s’étoffe. Et l’exploitation de celle-ci.

La relecture était intéressante pour chercher les détails. Je n’étais plus sûr de la fin et avais quelques idées faussées (dans les 15 ans depuis ma première lecture) mais avais quand même vague mémoire du twist final donc du coup je faisais plus attention à ce qui était dit à propos des autres. Mais c’est vrai qu’on a uniquement le point de vue de Margaret pour voir les choses et il faut savoir où chercher. Et malgré tout, on repense à certains détails après coup, tout comme Margaret.

Reste que je me demande quand même, malgré tout et en sachant pertinemment qu’on a vu peu de la vie et des pensées de Selina, si elle aussi n’est pas exploitée. Je sais pas, c’est le ressenti que j’ai eu.

Auteur : Sarah Waters – Éditeur : Virago – Publication : 1999

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