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The Lake

J’ai retrouvé ce livre non terminé dans ma bibliothèque et ai décidé de le reprendre, enfin, relire du début. J’avais relu Kitchen l’an passé, évident premier livre de Banana Yoshimoto que j’avais lu, mais pas fait attention à celui-ci. Possiblement parce qu’il a trainé ailleurs un long moment.

Quoiqu’il en soit, les livres de Yoshimoto sont toujours une expérience particulière. Et même si ses romances sont marquantes parce qu’un lien avec la mort est toujours présent, j’avoue qu’ici, plus que l’histoire de Nakajima (qui est poignante), c’est le rapport entre Chihiro et sa mère qui m’a marqué.

Pas la relation mais la maladie, les visites à l’hôpital et enfin le décès. Alors autant ce sont les circonstances actuelles qui font qu’on y pense plus… mais honnêtement, j’aurai lu ce livre plusieurs années en arrière, je pense qu’il n’aurait pas eu le même effet. Tout comme Kitchen n’a pas eu sur moi la même intensité l’an passé que lors de ma première lecture il doit y avoir un peu plus de 20 ans.

Tout ça pour dire que la mort plus “normale” de sa mère m’a plus touché, dans le sens où, certes aucun de mes parents n’est malade, mais forcément on commence à plus y penser à mon âge actuel. Et les regrets que peuvent avoir les personnages peuvent devenir les nôtres malgré les différences, parce qu’on se dit toujours qu’on a le temps, puis un jour on ne l’a plus.

Enfin bon, c’est très dans son style en tous cas : la relation et les bagages que font suivre Chihiro et Nobu sont décrits avec brio et on a toujours tendance à s’arrêter sur plusieurs phrases en lisant. Et toujours ce petit fond de fantastique, avec une réalité qui revient vous ancrer, plus ou moins durement.

Ça m’a fait certes un break très bizarre au milieu de toutes ces lights novels mais c’est pas un mal : )

Auteur : Banana Yoshimoto – Editeur : Melville House

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