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Type : Novel
Genres : Fantasy, Historique
Pays : USA

Auteur : R.F. Kuang

Titre français : Babel
Publication : 2022

Lecture : du 2025/01/18 au 2025/02/07 (pause du 22 au 31/01)

“Un acte de traduction est toujours un acte de trahison.” R. F. Kuang

Un jeune orphelin chinois est recueilli à Canton par un professeur et conduit à Londres. Rebaptisé Robin Swift, le jeune garçon consacre ses journées à l’étude des langues dans l’optique d’intégrer le prestigieux Institut royal de traduction de l’Université d’Oxford, plus connu sous le nom de Babel. Berceau de l’argentogravure, les étudiants y exploitent le sens perdu des mots à l’aide de barres d’argent enchantées.

Dès ses premiers jours à Oxford, Robin prend conscience que ces travaux confèrent à l’Empire britannique une puissance inégalée et servent sa soif de colonisation, au détriment des classes défavorisées de la société et de ses territoires. Servir Babel revient donc à trahir sa patrie d’origine.
Peut-il espérer changer Babel de l’intérieur? Ou devra-t-il sacrifier ses rêves pour faire tomber cette institution?

Lecture entrecoupée et intéressante, mais je l’ai trouvé un peu long à démarrer. Il prend du temps pour poser les bases de l’univers et les relations entre les personnages pour que la seconde partie soit plus percutante. Et elle l’est quand l’action monte, avec une fin qui reprend un truc où je m’étais dit en lisant le passage “ça ça va être important”.

Après j’avais vu passer au moment des Hugo 2023 toute une polémique parce que les Hugo étaient en Chine et que le livre pouvait poser des soucis de controverse, mais là j’ai pas compris parce que oui, les Chinois sont mal considérés ici, mais du point de vu raciste des impérialistes. Et du coup le problème n’est pas les Chinois mais les impérialistes, lesquels sont racistes tout court, pas seulement envers les Chinois (mais plus centré là-dessus car le personnage principal l’est).

Clair que par contre l’auteur appuie fortement sur le mal de l’impérialisme, mais je pense qu’il y a beaucoup plus de Letty dans le monde que ce que l’on peut penser, donc oui c’est un peu lourd, mais pas forcément non nécessaire.
Les nombreuses notes sont quand même envahissantes, d’autant qu’on ne peut pas les ignorer vu qu’elles apportent souvent des informations complémentaires.

De beaux passages tout de même, j’adore par exemple la citation ci-dessous, et en plus mon appli avait une image parfaite pour l’illustrer (retaillée car bien trop grande) :

    La trilogie Poppy War (La Guerre du Pavot) du même auteur m’intéresse aussi, mais ça a l’air des pavés et j’ai toujours du mal à rentrer dans ce type d’univers non light novel. A voir, certainement pas ce mois-ci en tous cas.


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