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A Lily Blooms in Another World

A choisir, mieux vaut lire I’m in Love with the Villainess. Il y a le même setting d’isekai dans un otome game où la personne réincarnée dans le corps de l’héroïne est plus intéressé à sauver la “méchante” plutôt que de suivre une des routes de base, mais qu’est-ce que le premier est mieux…

Et sur tous les niveaux hein, que ce soit les personnages, leur caractérisation, l’univers, le plot de fond… Il y a des incohérences que c’est à se demander si l’auteur s’est relue. Vraiment.

Pour le plot, donc on a Miyako qui était esclave de son travail et qui est morte d’épuisement et qui s’est retrouvée dans le monde d’un otome game où elle décide de sauver la méchante, Fuuka, qu’elle aime.

Du coup, le jour où son fiancé rompt leur engagement, elle fonce chez Fuuka, lui fait une confession et l’enlève. Elle a 14 jours pour lui faire dire “je suis heureuse” pour qu’elle reste avec elle, sinon c’est retour à la normale.

Elles se cachent dans une maison de campagne dans la contrée de Miyako et vivent au jour le jour, avec plein de choses qui leur arrivent et leur facilitent la vie. Fuuka fait sa tsundere rapidement et Miyako se rend compte qu’elle est amoureuse d’elle (et là c’est mon premier WTF parce qu’il me semblait qu’elle l’avait enlevée pour ça ? Suite à une confession ? ??).

Vu que Fuuka a étudié la magie blanche et que la fille de la marchande qui les livre est malade, elles sont demandées à son chevet et elles réussissent à la sauver. La rumeur se répand, et plein de monde vient pour se faire soigner. Tout semble bien aller sauf que le frère de Miyako, nommé Odina et au service de son ancien fiancé, vient pour la chercher parce que son maître est persuadé qu’elle a encore des sentiments pour lui.

Miyako ne voudra forcément pas partir et Fuuka demande à Odina de la ramener à la capitale où elle prendra tout le blâme de leur disparition pour protéger Miyako. Cette dernière est désespérée parce que Fuuka lui a laissé une lettre d’adieu, lui disant dedans que deux femmes ne peuvent survivre dans ce monde. Notion immédiatement contrée parce qu’elle se trouve chez la marchande, et à ce moment là, sa femme rentre. Flashback de leur rencontre (où tu sens passer les références à Sexiled, série précédente de l’auteur) et Miyako est motivé à retourner chercher Fuuka.

Fuuka qui est bien diminuée parce que déjà qu’elle était une fille illégitime utilisée par son père à des fins de mariage politique, celui-ci finit de la renier et la fait dormir dans un cabanon. Et aussi veut se servir d’elle en tant que sacrifice pour calmer une rivière. Miyako apprend tout ça de sa bouche quand elle vient la voir et Fuuka lui demande de la sauver (avec promesse et tout). En partant, Miyako tombe sur Odina qui est venu l’arrêter suite à la semi-trahison de sa servante, mais Miyako l’envoie balader et il lit la lettre qu’elle lui avait écrit et qui a priori aurait un plan pour que sa famille puisse se détacher des obligations et qu’ils puissent vivre tranquilles.

Jour du sacrifice, personne n’écoute Fuuka qui entretemps a vu des signes d’une maladie chez les servants et a identifié une sorte de peste. Elle est au milieu de la rivière et prie, prête à se sacrifier pour que cela puisse sauver Miyako (aucune attente que celle-ci puisse venir la sauver, alors qu’elles en ont parlé la veille et que Miyako a quand même un contrat avec une Undine, un esprit de l’eau hyper puissant). Et bien sûr que Miyako arrive avec Undine juste à temps pour sauver Fuuka (qui lui demande ce qu’elle fait là. Sérieusement ?) et se confesse à nouveau.

Et là ça repart vraiment dans les tropes de Sexiled vu que pendant que Fuuka essaie de sauver les gens (elles y arrivent parce qu’Odina revient avec la marchande et des plantes médicinales), les hommes essaient de dominer en voulant les marier à gauche à droite. On atteint le sommet quand le majordome balance Miyako dans la rivière depuis la falaise parce que “si elle ne veut pas se marier dans la famille, elle ne sera avec personne”, mais l’Undine la sauve. Et à son réveil, Fukka est là, lui confesse son amour et lui dit qu’elle est heureuse.

Pour l’épilogue, on les retrouve quelques années plus tard, vivant dans la maison de campagne, avec Miyako qui a repris le travail de la marchande qui est retournée dans son pays avec sa femme, sa fille et Odina qui travaille pour elles et Fuuka qui continue à soigner les gens.

En fait il faut que je me souvienne du nom de l’auteur pour ne plus la lire. Parce que j’ai une autre série en cours d’elle, Sexiled, qui ne fait que deux volumes, et tellement le premier m’a dérangé que j’ai peine à vouloir trouver quelques heures pour lire le second. Et si le début de celui-ci se passe à peu près bien, dès qu’on retourne à la capitale on tombe sur des choses qui nous rappellent bien ce qu’elle a écrit avant.

Enfin bon, là n’est pas le sujet, d’autant qu’il est épineux. Si on prend juste le fait que c’est un light novel yuri : sachez qu’il y a bien mieux, et que ça n’est pas parce que la denrée est rare qu’il faut encenser tout ce qui nous est donné.

Auteur : Ameko Kaeruda – Illustrations : Shio Sakura – Editeur : J-Novel Club

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