Fin de lecture : 11/03/2024
Les aventures de Sherlock Holmes
4ème de couverture :
C’est avec cette série d’aventures que Sherlock Holmes conquit complètement les goûts des lecteurs, établissant les bases du roman policier moderne, avec une rigueur scientifique, tout en redressant les torts de l’Angleterre victorienne.
Le Dr. Watson relate plusieurs enquêtes, certaines humoristiques, d’autres criminelles, que Sherlock Holmes mena dans les années qui suivirent leur rencontre. Parfois pour tirer une tête couronnée d’un mauvais pétrin, d’autres pour retrouver un mari disparu, Sherlock se lance sans relâche à la recherche de l’explication des affaires simples mais pourtant compliquées que ses clients de tout Londres lui apportent.
Dans ce recueil des nouvelles publiées dans le Strand Magazine entre 1891 et 1892, vous retrouverez 12 aventures de Sherlock Holmes :
– Un scandale en Bohême
– La Ligue des rouquins
– Une affaire d’identité
– Le Mystère du Val Boscome
– Les Cinq Pépins d’orange
– L’Homme à la lèvre tordue
– L’Escarboucle bleue
– Le Ruban moucheté
– Le Pouce de l’ingénieur
– Un gentleman célibataire
– Le Diadème de béryls
– Les Hêtres rouges
Troisième partie du canon Sherlock Holmes, composé de 9 volumes, certaines de ces nouvelles faisaient partie des préférées de Conan Doyle.
Bonne lecture et bonnes nouvelles. Je les ai un peu espacés au début pour ne pas faire l’erreur comme avec celles d’Agatha Christie où après on ne les apprécie plus, mais celles-ci sont quand même plus longues donc ça passe mieux. Faut dire que Christie est très concise et efficace dans ses descriptions, et ici à l’inverse on a parfois deux visions exprimées : celle de Watson qui ne voit rien ou juste certains détails, puis celle de Holmes qu’il nous est impossible de voir sans son explication.
Des classiques dans ce recueil, dont la fameuse “Un scandale en Bohème”. C’est fou ce qu’on a pu tirer du personnage d’Irene Adler alors que bon, d’accord elle est maline et Holmes se fait aussi avoir parce qu’il sous-estimait les femmes, mais elle ne fait pas non plus trois mille choses et on ne la voit canoniquement que dans cette nouvelle.
Les autres sont bien aussi. Pour “La Ligue des rouquins” la conclusion me parlait, pareil pour “Le Ruban moucheté” qui m’a rappelé quelque chose que j’ai déjà lu (ou alors celle-là adaptée peut-être ? Je ne sais plus).
“Les Cinq Pépins d’orange” un peu malaisante à notre époque sur quelques points et pour les autres elles sont bien, avec quelques-unes sur lesquelles la conclusion était “évidente”, notamment “Une affaire d’identité”, “Le Ruban moucheté” et “Les Hêtres rouges”.
Après comme pour les nouvelles/romans d’Agatha Christie, le crime ne paie pas toujours et souvent il arrive quelque chose de “providentiel” aux personnes qui réchappent, et d’autres fois Holmes laisse filer le criminel qui n’en est pas un foncièrement.
Auteur : Sir Arthur Conan Doyle – Éditeur original/lu : Spencer Blackett/Barnes & Noble Inc – Publication : 1892